Danses de salon
Le TANGO :
Le tango est une danse sensuelle et d’improvisation, au sens où les pas ne sont pas prévus à l’avance pour être répétés séquentiellement, mais où les deux partenaires marchent ensemble vers une direction impromptue à chaque instant.
L’âge d’or du tango se situe dans les années 1920 des États-Unis jusqu’en Europe. Après un déclin dans les années 50 (même en Argentine), le renouveau eut lieu dans les années 80 grâce à des spectacles et tournées mondiales de troupes spécialisés.
Le tango (dit « musette ») que l’on danse à Paris dans les années 1920-30 n’est plus caractérisé par l’omniprésence un peu macho de la domination du danseur et ne ressemble donc que peu au tango original d’Argentine. Alors que le tango argentin n’est essentiellement composé que de figures, le tango musette se danse autour de la piste avec très peu de figures. On retrouve bien souvent une différence également dans la musique qui, dans le tango argentin, est plutôt mélancolique, alors qu’en musette, elle revêt des aspects plus sautillants
Le CHACHA :
Comme il arrive souvent, il faut rechercher l’origine de la danse cha-cha dans la musique sur laquelle elle se pratique. Tout débute en 1948, lorsque Enrique Jorrín réorchestre un morceau populaire mexicain en combinant deux rythmes cubains : le danzón et lemontuno. Ce morceau fut enregistré et diffusé plus tard, en 1953, et il connut un grand succès sous le nom d’Engañadora. Les danseurs de l’époque repérèrent facilement les trois battements de bongo rapprochés caractéristiques de cette musique (rythme triple). Ce rythme de percussion se traduisit en un pas chassé dans la danse. Ce serait d’ailleurs le bruit des 3 glissements de pieds sur le sol du pas chassé qui donna le nom à la musique et à la danse : « cha cha cha », abrégé par la suite en « cha cha ». La danse en elle-même est issue de la rumba et du mambo qui se pratiquaient déjà depuis plusieurs années. Elle se diffusa très vite du continent américain vers l’Europe en 1954 en même temps que la musique.
La VALSE :
La valse musette (autrement appelée valse française) n’a pas beaucoup évolué jusqu’à nos jours. Il y a très peu de figures : tour à droite, tour à gauche, pas de change, toupie, renversé. Mais ces figures suffisent pour suivre la musique, mais il est à noter qu’il n’y a plus autant de passion dans cette danse qu’autrefois où les meilleurs danseurs affectionnaient particulièrement la valse à gauche qui leur permettait de se coller un peu plus à leur cavalière… De nos jours, on danse la valse musette un peu partout (en France), mais plus traditionnellement aux bals du 14 juillet, les soirées guinguette et les mariages.